La graphoéducation se situe à mi-chemin entre le domaine des spécialistes paramédicaux (ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, etc) et le domaine de l’enseignement (école, soutien scolaire, etc.). Au même titre que la rééducation en écriture, la graphothérapie et la graphopédagogie, la graphoéducation œuvre à aider les personnes à améliorer leur écriture, sans chercher à analyser l’écriture du point de vue de la graphologie ni à faire de travail psychologique. La principale différence entre les différents professionnels est la formation initiale.
La santé est la 4ème préoccupation exprimée par les Français (#MaFrance2022)
Délais rallongés, emplois non pourvus, cabinets engorgés… L’accès aux soins paramédicaux est de plus en plus compliqué pour les Français. Il faut attendre parfois des mois avant d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste.
Selon le site de la fédération française des orthophonistes, actuellement en France, il n’est pas rare de devoir attendre un an pour obtenir un rendez-vous chez un orthophoniste.
Le besoin de soins orthophoniques augmente alors que le nombre d’orthophonistes formés évolue trop peu. Cette situation pose un problème grave en termes de santé publique : l’absence de soins entraîne des risques et des complications qui se répercutent gravement sur la qualité de vie des patients. Le Morbihan est sous doté en orthophonistes. Pour être dans la moyenne de densité nationale, il manque une centaine de professionnels. Il faudrait atteindre 287 orthophonistes contre 148 aujourd’hui.
En graphoéducation, les délais sont beaucoup plus courts. Un rendez-vous peut-être programmé en quelques jours.