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À Plumergat, Séverine accompagne petits et grands sur les difficultés d’écriture

LE TELEGRAMME – AURAY
Par Mélissa Huon
Le 06 septembre 2023 à 07h30

À Plumergat, Séverine accompagne petits et grands sur les difficultés d’ écriture.

La rentrée est arrivée et elle entraîne avec elle le retour de l’écriture, à l’école ou au travail. Depuis le mois de mai, Séverine Rouland, accueille ses patients dans son cabinet « Happy Cursive », à Plumergat. La graphoéducatrice explique son métier.

Depuis le mois de mai, Séverine Rouland accueille ses patients dans son cabinet « Happy Cursive », à Plumergat.

Vous avez ouvert, en mai dernier, votre propre cabinet en tant que graphoéducatrice à Plumergat. Mais qu’est-ce que la graphoéducation ?

La graphoéducation, ça consiste à réapprendre à écrire. L’objectif d’un suivi c’est de remédier à tous les soucis en termes de lisibilité, de vitesse d’écriture et parfois de douleur liée à l’écriture. Je vais travailler pas à pas, difficulté après difficulté, pour aider à retrouver une écriture fonctionnelle c’est-à-dire rapide, confortable et lisible.

Quel type de public touche votre activité ?

Cela concerne aussi bien les enfants que les adolescents et les adultes. La grosse majorité reste toute de même les enfants de primaires et les adolescents du collège. Avec eux, je regarde beaucoup la prise de crayon et travaille d’abord sur le mouvement plutôt que les lettres. Souvent, lorsque les ados arrivent au collège, ils vont se rendre compte que le rythme est plus rapide et la quantité d’écriture plus conséquente… Donc ils vont venir pour gagner en vitesse et en lisibilité.

Pour les adultes, cela peut être des gens pénalisés dans leur vie professionnelle mais aussi personnelle, comme avec une personne qui a été touchée d’un AVC ou d’une autre maladie qui a atteint la motricité fine.

Combien de temps peut prendre un suivi pour retrouver une écriture fonctionnelle à 100 % ?

Généralement, il faut entre six et neuf séances, mais encore une fois, c’est variable. Le premier rendez-vous dure toujours 1 h 30 puisque je fais connaissance avec l’enfant ou l’adulte. Ensuite les séances durent 45 minutes et sont espacées toutes les trois semaines, avec des exercices de 5 à 10 minutes à faire tous les jours à la maison. L’écriture c’est quelque chose d’automatique et il faut 21 jours pour créer une nouvelle habitude.

Après un début de carrière en communication, vous vous êtes lancé dans l’éducation Montessori en 2017. Comment êtes-vous arrivé à la graphoéducation ?

Lorsque j’étais éducatrice Montessori, je me suis rendu compte que lorsque les enfants partaient en CP, il y avait quelque chose de manquant dans l’écriture. J’ai commencé par faire des recherches personnelles et j’ai effectué un stage d’un week-end dans la graphoéducation. À mon retour, j’ai appliqué mes nouvelles connaissances, et j’ai constaté que les enfants s’amélioraient et s’investissaient beaucoup plus en termes d’écriture. À la suite de ça, j’ai décidé de faire une formation longue près de Toulouse et je me suis lancée à 100 % dans mon activité.

Vous avez annoncé qu’un nouveau cabinet ouvrait ses portes au mois septembre, à Lanester. Quelle sera votre organisation pour le futur ?

Oui, je serai présente tous les lundis à Lanester et du mardi au vendredi à Plumergat. Lorsque j’ai commencé mon activité en mai, j’ai travaillé avec une neuropsychologue qui fait beaucoup de tests auprès d’enfants HPI (haut potentiel intellectuel). Plusieurs demandes sont arrivées comme ça, et je me suis dit qu’il fallait trouver une proposition pour elles. Sachant que je suis la seule à couvrir le territoire de Lorient et du Finistère.